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Romans policiers

3 février 2009

John Grisham - L'ACCUSE' - Editions Robert laffon, 2007

grisham

Attention, il ne s'agit pas d'un policier...

En effet, c'est une compilation de faits réellements arrivés dans le Oklahoma, aux USA, suite à une authentique erreur judiciaire.

L'histoire débute très, très, très lentement. Un nombre impressionnant de personnages prend forme en quelques pages: au bout de 20 pages, il faut sans cesse revenir en arrière pour s'y retrouver. Un peu pénible.

D'autant plus que, arrivés à la page 200, vous pouvez bien sauter à la page 250, rien y change, on ne comprend rien.

A la fin du livre, on a l'impression d'avoir loupé un chapitre.

Pour nous parler du fonctionnement, bon ou mauvais, du système de la justice aux USA, Grisham aurait pu se limiter à nous dire ce qu'il pense, au lieu de se perdre dans une compilation de personnages sans intérêt.

Lire les "pages jaunes" est sans doute plus intéressant que lire ce livre.

A oublier...

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3 février 2009

Phillip Margolin - Justice barbare - Editions pocket, 2001

margolin_justiceSuperbe !!!

En éditions de poche, le livre compte 436 pages.

L'histoire est tellement prenante que, de fil en aguille, on égrène les chapitres sans s'en rendre compte.

Les retentissements ne manquent pas et on a l'impression de survoler les scènes au lieu de les lire, tellement  l'écriture est fluide et riche en détail, sans pour autant trop en faire, à la manière d'un écrivain comme Douglas Preston.

Il s'agit d'un vrai détour dans l'univers fou d'un psychopathe qui aime tester les limites de la douleur de ses victimes.

Ames sensibles s'abstenir.

3 février 2009

Allan Folsom - Jour de confession - Pocket presse, 1998

folsom_jourNickel !!!

Ce roman à rebondissement n'est pas sans rappeler, par certains cotés, des personnages du  Da Vinci Code, même s'ils sont passés à la moulinette Folsom.

Le cardinal véreux (Palestrina), le flic teigneux (Farel), le méchant qui tue tout le monde comme s'il s'agissait de manger un croissant (Thomas Kind) : on dirait Monseigneur Aringarosa, Bézu Fache et Silas de l'univers de Dan Brown.

Le tout dans une intrigue complexe au Vatican.

Mais, à la lecture, le brouillard des indices s'évanouie peu à peu et les morceaux du puzzle commencent à prendre forme.

Folsom a le don de savoir alterner le chaud et le froid ; à chaque fin de chapitre on a envie de lire la suite, et une nouvelle facette de l'histoire s'en suit sans fin.

J'ai trouvé le livre vraiment génial, à lire et à conseiller à vos amis.

3 février 2009

Micheal Connelly - Echo park - Editions du seuils, 2007

connelly_echoBof bof...

Rien de bien terrible pour ce roman policier.

L'écriture est sans doute de bonne qualité, mais il n'y a pas de quoi nous tenir en haleine, l'histoire avance toute seule et l'on s'en doute, Harry Bosch va trouver la solution aux problèmes qu'il rencontre.

Toute la première partie est un peu ennuyeuse, dans la mesure ou les dialogues ne sont pas bien présents; la deuxième partie est plus riche en échanges.

Ce qu'il y a de bon c'est que, pour ceux qui connaissent les autres livre de Connelly, on retrouve certains personnages qui ont jalonné le parcours de Bosch tout au long de sa carrière, surtout l'infâme Irvin Irving, qui se nourrit maintenant d'aspirations politiques.

Pour le reste, un livre moyen qui aurait gagné à être plus court, manière de ne pas faire du remplissage de pages pour étoffer le récit.

Parmi les titres à lire de Connelly, il est à classer dans la catégorie "moyens".

28 septembre 2007

Allan Folsom - L'EXILE' - Editions Pocket, 1998

folsom_exil_Troisième thriller de cet auteur qui nous a habitué à un tempo soutenu et à un mélange d’action et d’intrigue dignes des auteurs les plus connus.

L’action semble se dérouler en temps réel, entre la France, l’Angleterre et la Russie, selon une cadence très bien orchestré.

La trame de l’histoire est complexe et, tout au long du déroulement de l’action, on se demande ce qui va se passer.

Il s’agit d’une chasse à l’homme que John Barron, membre de l’équipe 5-2, le top de la police du LAPD, mène contre un homme sanguinaire, qui n’hésite pas à descendre des innocents se trouvant sur sa route.

Il y a l’intrigue, les personnages ont du relief et nous passons un bon moment avec le cœur qui bat de plus en plus vite.

Comme dans un bon film, on profite pleinement de l’épilogue pour enfin respirer (la tension est au top…) et profiter des petites choses de la vie.

Bonne lecture...

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28 septembre 2007

Micheal Connelly - LA DEFENSE LINCOLN - Editions du seuil, 2006

connelly_lincolnL’histoire est intéressante et bien ficelé, mais quel début ennuyeux : on a du mal à lire les 100 premières pages. L’histoire n’avance pas, ça piétine dans tous les sens. L’envie nous prends de laisser tomber et on tient jusqu’à la page suivante en espérant trouver, enfin, l’accélérateur.

Globalement, on ne dirait pas un livre de Connelly, la cadence et le style ne collent pas vraiment à ses meilleurs bouquins.

Après les 100 premières pages, le rythme s’accélère, l’intrigue et le suspens prennent forme et la seule chose que l’on souhaite est d’arriver à la fin pour trouver comment Mickey Haller arrivera à s’en sortir.

Le rebondissement de la fin est assez sympa et certains méchants retrouvent de quoi redorer leur blason.

Mais bon, le livre n’ira sans doute pas parmi les meilleures ventes de l’année, même en format de poche on peut bien s’en passer et trouver facilement meilleure lecture avec d’autres titres du même auteur.

28 septembre 2007

Dan Brown - ANGES ET DEMONS - Editions lattès, 2000 (Fr 2005)

brown_angesDeux possibilités :

  • vous avez n’avez pas lu DA VINCI CODE
  • vous avez déjà lu DA VINCI CODE

Dans le premier cas, vous allez sans doute apprécier cette aventure de Robert Langdon, professeur d’iconologie religieuse à Harvard.

Le rythme démarre bien dès les premières pages et nous plongeons dans la trame du roman sans s’en apercevoir.

De fil en aguille, l’action se déroule en Amérique, en Suisse et à Rome, ville recelant une immense partie des secrets que vous allez découvrir

Le CERN, pole de recherche scientifique, a pu produire l’antimatière, une puissante source énergétique.

Les illuminati, antique confrérie sécrète, ont décidé de s’attaquer au Vatican, ou le dernier Pape vient de mourir (compte tenu de la récente actualité de ces derniers mois, nous comprenons davantage les rites et les modalités de l’élection du nouveau pape).

Un problème se pose : l’antimatière a disparu du laboratoire et menace la cité du Vatican, pendant le conclave…

Un compte à rebours commence à cadencer l’action et Dan Brown prouve ses talents pour nous maintenir toujours en haleine et nous donner envie de tourner les pages.

À lire pour se faire plaisir.

Petit conseil : il faut lire DA VINCI CODE.

Dans le deuxième cas, vous allez trouver les mêmes recettes qui ont fait le succès du DA VINCI CODE.

Dès l’introduction, l’auteur précise que tous les monuments et sites dont il parle « existent bel et bien » ; de cette manière, inconsciemment, vous donnez du relief à son récit et son interprétation des symboles vous conduit à vous poser certaines questions tout au long du roman.

Le problème est que vous plongez tellement dans l’histoire qu’il est vivement conseillé de ne pas lire ce livre dans le metro’ ou le bus, sous peine de louper votre station.

Les rebondissements et un style d’écriture à la portée de tous ont fait de ce roman un vrai moment de plaisir.

À conseiller à vos amis. 

28 septembre 2007

Harlan Coben - JUSTE UN REGARD - Editions Pocket, 2006

coben_regardUn tueur à gages en prison demande à voir le substitut du procureur, Scott Duncan.

Ce dernier apprend que sa sœur, qu’on croyait morte dans un accident, a été, en réalité, assassinée.

Quelques mois plus tard, Grace Lawson trouve une étrange photo dans l’enveloppe qu’elle vient de retirer chez le photographe. Le cliché semble dater d’une quinzaine d’années.

Son mari, Jack, à la vue de la photo, part soudainement...

Eric Wu, tueur à sang-froid, commence une traque infernale et ses victimes ne sont pas prêtes à l’oublier si facilement.

Et pourtant un lien lie tous ces gens si différents…

Tous les ingrédients pour un bon polar sont au rendez-vous, mais la mayonnaise ne prend pas et l’on tombe vite dans l’ennui.

Une foule de détails inutiles font perdre le fil conducteur et le rythme des premières pages laisse la place progressivement à l’indifférence

Malgré un retour dans l’action dans les dernières pages, ce roman laisse un goût d’inachevé.

Les débuts prometteurs de COBEN de ses premiers romans « Ne le dis à personne » (2002) et « Disparus à jamais » (2003) sont, hélas, trop loin.

On dirait que le succès de ces débuts a formaté ses personnages et que la nécessité de sortir un livre par an nuit à l’originalité de ses romans.

Dommage… 

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